Comment placer les revenus de sa location saisonnière ?

Se créer des revenus supplémentaires avec la location saisonnière, c'est bien. Les faire fructifier pendant que vous dormez, c'est mieux. Si vous générez déjà un bon cash flow grâce à vos LCD, la vraie question maintenant est : "Que faire de cet argent ?" L'objectif n'est pas de le laisser dormir sur un Livret A pendant que l'inflation le grignote (historiquement l'inflation est plus importante que le rendement du Livret A, source INSEE). Mais plutôt de construire un patrimoine solide, diversifié, qui génère des revenus et prend de la valeur dans le temps. Dans cet article, nous vous proposons 4 stratégies concrètes pour faire fructifier intelligemment les revenus de votre location saisonnière.

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C'est parti !

Stratégie n°1 : Le portefeuille 60/40, le bon vieux classique

Répartition : 60 % actions et 40 % obligations

C'est l'allocation que l’on peut qualifier de “pépère mais efficace”. Elle est utilisée par de nombreux investisseurs, et cela depuis des décennies. Cette stratégie combine le potentiel de croissance des actions avec la stabilité des obligations. Les actions vont chercher du rendement long terme (+6 à +8 %/an en moyenne) tandis que les obligations (ou fonds euros) amortissent les chocs quand les marchés se retournent.

Pour qui ? Vous avez un profil équilibré. Vous ne voulez pas trop de volatilité, mais vous ne voulez pas non plus que votre argent s'endorme.

Comment faire ? Ouvrez une assurance-vie ou un PEA, et allouez vos fonds selon cette proportion. Choisissez des ETF larges (MSCI World, S&P 500…) et des fonds obligataires. Attention à bien choisir vos ETF.

Stratégie n°2 : Le portefeuille 100 % actions pour les ambitieux

Vous avez un horizon long terme et une réelle appétence pour le risque ? Alors mettez le paquet sur la classe d'actif la plus performante à long terme : les actions.

Historiquement, les marchés actions délivrent en moyenne 8 à 10 % de rendement par an sur le long terme. Mais attention, il faut savoir encaisser les baisses temporaires.

Pour qui ? Vous êtes jeune ou avez une bonne capacité d'épargne. Vous comprenez que les marchés peuvent baisser de 30 % par exemple... et ça ne vous empêche pas de dormir.

Comment faire ? Investissez en ETF sur un PEA ou une assurance-vie. Voici un exemple d'allocation : 70 % MSCI World, 20 % pays émergents, 10 % small caps.

Stratégie n°3 : Le portefeuille défensif avec le combo SCPI + obligations

Vous préférez la stabilité ? Aucun souci. Voici une approche plus prudente mais qui reste rentable. L'idée est de mixer des SCPI à crédit ou en pleine propriété pour générer des revenus locatifs réguliers, et des fonds obligataires ou du fonds euro pour amortir les baisses.

Pour qui ? Vous n’aimez pas le risque. Vous souhaitez un complément de revenus régulier, sans stress.

Comment faire ? Ouvrez une assurance-vie "SCPI-friendly". Sélectionnez des SCPI bien notées (rendement supérieur à 5 %, bonne capitalisation). Allouez le reste sur du fonds euro ou des obligations d'État.

Stratégie n°4 : Le portefeuille ultra diversifié

Et si vous décidiez de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier ? Cette stratégie mixe plusieurs classes d'actifs pour limiter les risques systémiques.

Dans votre portefeuille : actions via ETF pour la performance, obligations pour la stabilité, SCPI pour les revenus, or comme valeur refuge, bitcoin pour l'asymétrie positive.

Pour qui ? Vous cherchez un équilibre entre rendement, protection et opportunités. Vous croyez que l'avenir est incertain et que la diversification est la seule vraie assurance.

Comment faire ? Répartissez votre capital sur différents supports : PEA, assurance-vie, crypto-wallet. Adaptez la pondération à votre profil comme par exemple : 40 % actions, 25 % SCPI, 15 % obligations, 10 % or, 10 % crypto.

Stratégie n°5 : Réinvestir dans l'immobilier (autrement)

Si vous aimez l'immobilier, pourquoi ne pas réinvestir directement dedans ?

Il existe plein de façons de diversifier sans forcément acheter un nouveau bien.

  • Le crowdfunding immobilier : vous financez des projets de promoteurs et récupérez un rendement souvent supérieur à 8 % bruts par an. Attention, le risque est réel (et la liquidité faible), mais c'est une belle option pour dynamiser une partie de vos excédents.
  • Les foncières cotées (REITs) : accessibles via un PEA, elles vous exposent à l'immobilier commercial, logistique ou santé, avec une liquidité boursière.
  • Les parkings, box, caves : petits tickets, faible gestion, rentabilité correcte… pratique pour débuter ou se diversifier.

Et oui, l'immobilier, ce n'est pas que la pierre en direct.

Quelques points d'attention pour optimiser votre stratégie

Bien choisir son enveloppe fiscale

Tous vos investissements ne sont pas à mettre sur un simple compte-titres. Vous avez à votre disposition des enveloppes fiscales qui permettent de réduire, voire d'éviter l'impôt sur les gains.

  • Le PEA (Plan d'Épargne en Actions) : idéal pour investir en actions européennes, avec une exonération d'impôt sur les plus-values et dividendes après 5 ans. Petit bémol : pas de SCPI, pas d'ETF monde, pas d'obligations.
  • L'assurance-vie : la star en France. Multi-supports (fonds euro, unités de compte, SCPI, obligations, actions…). Fiscalité douce après 8 ans, possibilité de sortir en rente, transmission facilitée. Un indispensable pour diversifier.
  • Le compte-titres ordinaire (CTO) : utile pour investir en ETF monde, en actions US ou en REITs cotées, mais attention, ici vous êtes fiscalisé plein pot sur les plus-values et les dividendes.
  • Le PER (Plan Épargne Retraite) : intéressant si vous voulez défiscaliser à l'entrée, mais l'argent est bloqué jusqu'à la retraite (hors exceptions). À envisager si vous êtes fortement imposé.

Bien optimiser sa fiscalité

Même à l'intérieur des enveloppes, il y a des bonnes pratiques :

  • Privilégier les arbitrages internes : sur assurance-vie, vous pouvez changer vos fonds sans déclencher de fiscalité (contrairement à un CTO où chaque vente est imposée).
  • Utiliser intelligemment les abattements : par exemple, les 4 600 €/an de l'assurance-vie après 8 ans, c'est du gain net non imposé.
  • Réinvestir les dividendes au lieu de les sortir : tant qu'ils restent investis (dans PEA ou AV), pas d'imposition immédiate.
  • Adapter vos retraits à votre situation fiscale : parfois, attendre l'année suivante pour sortir un gros gain permet d'éviter de changer de tranche.
  • Garder une vue globale : par exemple, si vous avez des moins-values sur un CTO, elles peuvent s'imputer sur vos plus-values.
En résumé :
Profil équilibré → stratégie 60/40 pour une croissance stable.
Profil dynamique → 100 % actions pour viser la performance long terme.
Profil prudent → SCPI + obligations pour des revenus réguliers.
Profil diversifié → portefeuille mix global pour résister à tout.

Mais peu importe votre profil, il y a quelques règles d'or à respecter pour éviter les faux pas :

  • Choisissez la bonne enveloppe fiscale : PEA, assurance-vie, CTO, PER… À chaque objectif son support. Ce choix peut faire gagner (ou perdre) plusieurs points de rendement net chaque année.
  • Optimisez la fiscalité sur vos gains financiers : utilisez les arbitrages internes, les abattements, réinvestissez intelligemment vos dividendes et anticipez vos retraits selon votre situation fiscale. Ce sont des leviers souvent sous-estimés, mais qui jouent énormément sur la performance réelle.

Et pour aller plus loin ?

Pour définir votre profil investisseur et bâtir une stratégie alignée avec vos objectifs, il peut être intéressant de vous faire accompagner. Il existe aujourd'hui des solutions 100 % en ligne accessibles, simples, et souvent moins chères qu'un conseiller traditionnel. 

À vérifier avant de choisir votre conseiller en gestion de patrimoine : leurs frais, leur indépendance, et surtout leur capacité à s'adapter à votre situation.

Tous les conseillers patrimoniaux ne se valent pas. Certains sont indépendants, d'autres sont liés à des banques ou à des compagnies d'assurance, avec des produits “maison” qu'ils chercheront à vous vendre en priorité. L'indépendance, c'est ce qui garantit que vous recevrez des recommandations alignées sur VOS intérêts, pas sur les leurs.

Ensuite, il y a la question des frais. Méfiez-vous des conseils “gratuits” : souvent, ils se rémunèrent via les commissions intégrées aux produits. À l'inverse, un conseiller indépendant prend des honoraires, mais vous propose souvent des solutions à frais réduits. Faites vos calculs : combien ça vous coûte, et surtout, combien ça peut vous rapporter net de frais ?

Enfin (et surtout), il faut que le conseiller patrimonial comprenne votre situation personnelle : vos projets, vos contraintes, votre rapport au risque. Un bon conseiller, ce n'est pas un simple distributeur de produits financiers, c'est quelqu'un qui va construire avec vous une stratégie sur-mesure, évolutive, et réaliste.

Un bon conseiller, c'est comme un bon investissement : il doit vous rapporter plus qu'il ne vous coûte. Et il doit surtout vous faire gagner ce qui n'a pas de prix : du temps, de la sérénité, et de la clarté.

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